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L'Expédition Transboréale

La traversée intégrale du Québec

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À compter du 1er février 2023, l’équipe formée de Simon-Pierre Goneau et de Samuel Lalande-Markon entreprendra la traversée intégrale du Québec du sud au nord, à vélo et en ski. Un périple de 2785 km réalisé en près de 100 jours qui les mènera à parcourir notamment la banquise côtière de la baie d’Hudson. Boréale est fière de soutenir ce grand projet. Notre équipe a rencontré les deux aventuriers pour un entretien.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vous vous lancez dans une telle aventure ?

(SLM) Les raisons sont multiples. Je m’intéresse personnellement au territoire québécois, et bien que j’y aie réalisé quelques projets d’envergure par le passé, je ne suis pas encore rassasié. En fait, plus je parcours le Québec, plus je me rends compte de ma méconnaissance envers celui-ci. L’idée d’une grande expédition en ski occupe mon esprit depuis un certain temps. C’est la rencontre de Simon-Pierre Goneau qui m’a amené à considérer cette traversée.

(SPG) Je rêve à ce projet depuis près de quinze ans. J’ai tenté de le réaliser en 2020, en solo et en fatbike, mais j’ai dû rebrousser chemin à quelques kilomètres de la baie d’Hudson en raison de la pandémie. Lorsque Samuel m’a contacté afin de tenter à nouveau l’expérience, en duo et en ski cette fois, je ne pouvais pas refuser.

(SLM) Ce qui est frappant avec ce projet, c’est qu’on va tenter la première traversée intégrale du Québec. Évidemment, le territoire est connu des Premières Nations qui le parcourent depuis des millénaires. Mais le Québec actuel, avec ses frontières qui remontent plus ou moins au début du vingtième siècle, n’a jamais été traversé intégralement. Il me semble que c’est l’acte symbolique le plus fondamental qu’on peut faire envers un territoire, le traverser, de bord en bord.

Quelle est votre plus grande crainte pour cette expédition ?

(SPG) La longueur est le premier aspect qui donne le vertige. On s’attend à prendre jusqu’à 100 jours pour réaliser l’expédition. C’est long. En dehors de l’émerveillement, il y a une monotonie, une lassitude qui peut rapidement s’installer. Et de cette répétition jour après jour de mêmes mouvements, de mêmes gestes peuvent apparaitre des blessures.

(SLM) L’entrainement soutenu depuis plusieurs mois permet d’envisager avec confiance le fil des événements, mais on sait qu’on devra puiser dans toutes nos ressources intérieures. Ce sera un grand défi d’endurance. Ensuite, on s’entend que les glaces de la baie d’Hudson, ce n’est pas une sinécure ! Entre les villages, nous devrons gérer des périodes d’isolement allant jusqu’à 15 jours, dans un territoire très exposé aux éléments et peuplé d’ours polaires.

Quelles sont les températures les plus extrêmes auxquelles vous serez confrontées ?

(SPG) On s’attend à rencontrer les températures les plus froides dans la première portion de la partie ski de l’expédition. En arrivant sur la baie d’Hudson à la fin-février, on risque d’éprouver du solide -30, peut-être en dessous, même si la moyenne à Kuujjuarapik à cette période est plutôt autour de -20. On s’entend qu’on n’est pas dans des extrêmes de -50, mais il faut rappeler qu’on sera sur la banquise. Le froid humide est extrêmement pénétrant, beaucoup plus difficile à gérer que les conditions sèches qu’on peut retrouver dans les terres, sur des glaciers ou en haute montagne. Le vent avec des rafales pouvant atteindre 100 km/h est également un élément de difficulté additionnel.

(SLM) Concernant l’humidité, la partie vélo dans le « sud » du Québec pourrait réserver quelques surprises désagréables. Rouler à vélo sur le bord de la 117 sous une pluie verglaçante en se faisant éclabousser de sloche par les véhicules qui passent à toute vitesse, c’est pas mal la dernière chose que tu as envie de vivre.

Comment composerez-vous avec la présence des ours polaires ?

(SPG) Ce sera notre première expérience en territoire d’ours polaires, le plus grand prédateur terrestre. Ça frappe l’imaginaire et ça force le respect. Notre objectif est d’éviter le plus possible les rencontres. Mais c’est un animal curieux, et on risque fort d’avoir de la visite à un moment ou à un autre. On transporte sur nous des flairs, des bear bangers et du spray. En dernier recours, on a également un fusil de calibre 12. La nuit, on installe une enceinte que j’ai conçue avec une corde reliée à une charge à blanc. Si on se fait réveiller par un coup de fusil au milieu de la nuit, va falloir réagir vite.

Comment allez-vous gérer vos ravitaillements ?

(SPG) On pourra récupérer nos boîtes de nourriture envoyées par la poste dans les communautés et se procurer du carburant. On prévoit de manger entre 5000 et 6500 calories par jour durant cette expédition, c’est énorme ! Hélas, dans nos traineaux bien chargés, on n’aura pas de place pour des bières bien fraîches. Mais on va y rêver presque tous les jours !

Comment pourrons-nous vous suivre durant l’expédition ?

(SLM) Puisque nous ferons des arrêts dans plus communautés, nous tâcherons de publier des mises à jour régulièrement dans les réseaux sociaux. On aura une petite équipe en ville qui pourra également relayer des informations. Sinon, il sera possible de nous suivre presque en temps réel avec le lien MapShare disponible sur notre site web et activé par notre balise InReach.

Comptez-vous partager votre expérience à votre retour ?

(SLM) Une équipe dirigée par la réalisatrice Marie France L’Ecuyer viendra nous rejoindre à quelques moments de l’expédition pour prendre des images, au départ, sur la route de la baie James, à Umiujaq et à Ivujivik. Je vais collaborer avec elle à la scénarisation d’un essai documentaire d’aventures qui relate l’expédition et qui aborde notre rapport collectif au territoire, un rapport que j’espère ancrer davantage dans le « réel » poétique et géographique. J’ai également un projet d’écriture personnel qui va dans la même veine et qui pourrait éventuellement prendre la forme d’un second ouvrage, après La quête du retour, publié en 2021.

Pour en savoir plus sur l'Expédition Transboréale et pour les suivre en direct , visitez le :
https://www.samuelmarkon.com/expedition-transboreale-2023/

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